Bonjour tout le monde.
Même si ce sujet à été vu et revu, je pense qu’il faut faire une mise au point sur les cotas.
Récemment, en revenant d’un mini-trip à St-Géry (belle falaise), j’ai pu remarquer à quel point l’on pouvait être déstabilisé en changeant de falaise. La valeur d’un 6a dans mon Tarn habituel n’était pas du tout la même là-bas, à St-Géry.
1 : Pourquoi ?
Oui, pourquoi les cotas ne sont pas les même d’un endroit à l’autre ? Petit exemple pratique :
Une voie m-a-g-n-i-f-i-q-u-e, « Panique à Dayton beach », cotée 6b+ à st-gé. Des prises de luxe sur 40 m, avec un petit pas de bloc (très) engagé à la fin (du 7m sans points jusqu’au relais). La même voie, replacée dans le Tarn, aurait certainement value 6c/c+. En comparaison à une classique du boffi : damned (6c), elle était plus dure, plus longue, plus engagée.
Si l’on se base sur un système de cotas unique en France, ne vaudrait-il pas mieux revoir à la hausse ou à la baisse certaines voies, équipées par des mutants qui se chauffent dessus et cotent ça n’importe-nawak ?
2 : Un système plus simple
Je pense (allez ! Cash) qu’il faut supprimer les « + » de notre système. C’est sûr, il est moins compliqué que celui des américain, mais différencier un 6b+ d’un 6c relève du jugement personnel. Autant se débarrasser de ce petit signe qui nous encombre.
3 : Les additions de voies
Si vous avez eu le courage de continuer jusque là sans vous endormir, tout va bien .
Là, je vais citer Seb Hémery ( « Grimper » Avril 2012) :
(…) « La rage de vivre » à Buoux résulte de l’addition de « La rose et le vampire » (8b) et de « la secte » (8a+), entrecoupées par un repos sur une strate et cela donne…8b+
Lol !!!!!!!!!!!!
Non, là, c’est vraiment trop fort ! 8b + 8a+ = 8b+ !!!!!!
J’ai un autre exemple, pas loin de chez moi, de cette absurdité ( bah oui, l’adition d’une voie à une autre – de même difficulté – ne peut pas juste se résumer à « + », elle est beaucoup plus dure) : « Le rhinolophe », au boffi, se termine au départ de « Big Bug ». L’un est un toit de 15m de long, côté 7c+ ; l’autre est un devers incroyable, se terminant dans une dalle, avec un pas de réta archi-dur, côté 8a+. Même si la totale n’est pas répertorié dans le topo comme telle, la majorité des grimpeurs qui ont enchaîné ce que j’appellerais le « rinobug », estiment sa difficulté à 8a+/8b. Re-LOL
Pour avoir essayé la totale, essayé big bug et enchaîné la première voie, je peux vous certifier que l’ensemble serait plus dur que 8a+.
4 : les recotations et décotes
Ah !!! Je me suis échauffé, et veux essayer ce 7a réputé simple et homogène que l’on m’a conseillé.
Horreur, il est tout patiné, et mes chaussons glissent dessus. Résultat des courses : dix essais et autant de vols. Diantre !! Bigre !! F*** !!
Mais quel est l’huluberlu qui à estimé ça à 6c+/7a ???
« Mais il y a 10 ans, il les valait ! » Répond le gus qui m’a envoyé là-dedans
On a tous vécu cette désagréable expérience que de s’être brûlé les cartouches dans des voies sous-côtées, ou qui devraient être réévaluées (because patinage excessif, couches de magnoche qui glissent).
Alors, pourquoi les grimpeurs qui s’occupent de rééditions de topos ne prennent pas en compte ces critères, aussi importants que l’inclinaison, les prises, l’engagement ou la longueur ???
à vous la parole !!!
Même si ce sujet à été vu et revu, je pense qu’il faut faire une mise au point sur les cotas.
Récemment, en revenant d’un mini-trip à St-Géry (belle falaise), j’ai pu remarquer à quel point l’on pouvait être déstabilisé en changeant de falaise. La valeur d’un 6a dans mon Tarn habituel n’était pas du tout la même là-bas, à St-Géry.
1 : Pourquoi ?
Oui, pourquoi les cotas ne sont pas les même d’un endroit à l’autre ? Petit exemple pratique :
Une voie m-a-g-n-i-f-i-q-u-e, « Panique à Dayton beach », cotée 6b+ à st-gé. Des prises de luxe sur 40 m, avec un petit pas de bloc (très) engagé à la fin (du 7m sans points jusqu’au relais). La même voie, replacée dans le Tarn, aurait certainement value 6c/c+. En comparaison à une classique du boffi : damned (6c), elle était plus dure, plus longue, plus engagée.
Si l’on se base sur un système de cotas unique en France, ne vaudrait-il pas mieux revoir à la hausse ou à la baisse certaines voies, équipées par des mutants qui se chauffent dessus et cotent ça n’importe-nawak ?
2 : Un système plus simple
Je pense (allez ! Cash) qu’il faut supprimer les « + » de notre système. C’est sûr, il est moins compliqué que celui des américain, mais différencier un 6b+ d’un 6c relève du jugement personnel. Autant se débarrasser de ce petit signe qui nous encombre.
3 : Les additions de voies
Si vous avez eu le courage de continuer jusque là sans vous endormir, tout va bien .
Là, je vais citer Seb Hémery ( « Grimper » Avril 2012) :
(…) « La rage de vivre » à Buoux résulte de l’addition de « La rose et le vampire » (8b) et de « la secte » (8a+), entrecoupées par un repos sur une strate et cela donne…8b+
Lol !!!!!!!!!!!!
Non, là, c’est vraiment trop fort ! 8b + 8a+ = 8b+ !!!!!!
J’ai un autre exemple, pas loin de chez moi, de cette absurdité ( bah oui, l’adition d’une voie à une autre – de même difficulté – ne peut pas juste se résumer à « + », elle est beaucoup plus dure) : « Le rhinolophe », au boffi, se termine au départ de « Big Bug ». L’un est un toit de 15m de long, côté 7c+ ; l’autre est un devers incroyable, se terminant dans une dalle, avec un pas de réta archi-dur, côté 8a+. Même si la totale n’est pas répertorié dans le topo comme telle, la majorité des grimpeurs qui ont enchaîné ce que j’appellerais le « rinobug », estiment sa difficulté à 8a+/8b. Re-LOL
Pour avoir essayé la totale, essayé big bug et enchaîné la première voie, je peux vous certifier que l’ensemble serait plus dur que 8a+.
4 : les recotations et décotes
Ah !!! Je me suis échauffé, et veux essayer ce 7a réputé simple et homogène que l’on m’a conseillé.
Horreur, il est tout patiné, et mes chaussons glissent dessus. Résultat des courses : dix essais et autant de vols. Diantre !! Bigre !! F*** !!
Mais quel est l’huluberlu qui à estimé ça à 6c+/7a ???
« Mais il y a 10 ans, il les valait ! » Répond le gus qui m’a envoyé là-dedans
On a tous vécu cette désagréable expérience que de s’être brûlé les cartouches dans des voies sous-côtées, ou qui devraient être réévaluées (because patinage excessif, couches de magnoche qui glissent).
Alors, pourquoi les grimpeurs qui s’occupent de rééditions de topos ne prennent pas en compte ces critères, aussi importants que l’inclinaison, les prises, l’engagement ou la longueur ???
à vous la parole !!!