Conti mentale

Salut,
Question complexe et simple, on parle beaucoup de conti physique, mais comment améliorer la conti mentale, c'est à dire resté psychologiquement frais et lucide pour enchaîner plusieurs longueurs un peu engagée en tête,

La dernière fois qu'il y a eu du beau temps, je suis allez sortir mes coinceurs, et vu qu'on était un groupe hétérogène, on s'est répartit ceux qui ne savent pas utiliser de coinceurs, j'ai donc du tout grimper en tête...

Deux fois le même schéma,
La première longueur se passe très bien, bonne gestion du matos et du tirage, pas de soucis à espacer les coinceurs (ce qui permet de grimper vite, avec moins de tirage, bon pas téméraire non plus, jamais plus de 4-5m entre deux coinceurs, et globalement des bons placements).
Par contre la seconde longueur, pas moyen, une fois j'abandonne avant même de commencer, la perspective d'une chute de facteur 2 sur arrête tranchante m'a fait lâcher l'affaire. La deuxième fois je me lance dans la voie, et après une dizaine de mètres vient le point dur, je pose un mauvais friend, n'ayant pas confiance, je pose un meilleur point 50cm au dessus te je me fais mouliner sur ce «relais» (en sachant que je pouvais récupérer le matos) . Bref j'ai remplacer mon point pas terrible par un point assez béton pour faire une moulinette, par contre j'ai plus la lucidité pour tenter le pas (franchement c'est pas très dur, mais c'est le passage ou il faut bien poser les pieds), et pas eu la lucidité pour simplement poser une pédale sur mon bon coinceur pour gagner les 50 cm qui me bloquait.

Bref comment est-ce qu'on améliore la conti mentale histoire de rester lucide et relax sur la seconde longueur en tête.

Précisons que c'était dans des voies loin de mon niveau max (pourtant pas bien haut), même si il faut toujours se méfier des cotations classiques, j'ai retenté en second le pas qui me bloquait sans aucune difficulté.
Précisons que c'est pas une histoire de peur de vol, vu que c'est le genre de voie ou la chute est plutôt interdite (points fiable à 95%, espacés, et voies pas toujours très verticales)

Excellente question , qui nous changera un peu des sujets habituels !

Je n'ai pas vraiment ce problème. En général je suis conscient d'un éventuel danger s'il y en a un, mais si je pars dans une voie c'est qu'elle m'intéresse, alors je fais tout pour la passer. Je ne pense jamais à la possibilité d'une réchappe à cause de la peur, parce que je pars dedans avant de me poser trop de questions. Si la voie est douteuse, je reste en bas en me disant que je reviendrai pt etre un jour.

Une fois que tu es dans ta voie, il faut grimper coûte que coûte parce que tu seras plus en sécurité une fois que tu auras posé ce fameux point béton, un mètre plus haut. Si tu restes concentré sur la technique qui te permettra d'y arriver, tu ne penses à rien d'autre et l'ascension coule de source.

Facile de parler hein? On aimerait bien le voir à l'oeuvre le papayou C'est vrai que c'est facile, d'autant que j'ai grimpé sur coinceurs une seule fois dans ma vie, et c'est vrai que ca peut être flippant. Mais il faut faire le vide dans sa tête, c'est tout je pense.

Une hypothèse pour finir : vu que tu étais bien en-dessous de ton niveau, la technique de grimpe n'accaparait pas totalement ton esprit et du coup tu avais plus de chances que tes pensées partent un peu dans tous les sens, y compris le sens du "c'est un peu chaud ce que je suis en train de faire là". Si tu avais été dans ton niveau max ou pas loin, tu crois pas que serais resté concentré sur ta grimpe?

Maintenant que j'ai dit tout ca, je dois bien avouer que je ne sais pas du tout comment travailler sur ce détail. Ah si, la relativisation : je préfère être 3m au dessus du point sur ma falaise que me balader en ski au beau milieu d'un glacier avec un orage qui m'arrive dans le dos et aucun refuge à l'horizon. Ca c'est dangereux !

Fallait faire le Vietnam!

mais c'est con, c'est finit...

(moi je t'admire, je craque souvent pendant la première longueur... et encore je suis pas sur coinceurs...)

Sesska a écrit:(moi je t'admire, je craque souvent pendant la première longueur... et encore je suis pas sur coinceurs...)

la première longueur de la journée est toujours très difficile pour moi, même dans du 4.. je ne sais pas pourquoi, je dois peut-être rédécouvrir le cailloux...
ce qui me fait dire que pour travailler la conti mentale il n'y a pas qu'une solution, chacun a son approche...

je crois que dans cette situation en particulier t'as dû appréhender énormément car t'étais le seul à passer en tête et t'avais donc un peu plus de pression.
Pourquoi grimpe-t-on mieux avec des gens avec des compétences et une technique supérieurs aux nôtres?

je rejoins Papayou,
c'est vrai que quand on est dans une voie à son niveau ou un cran au dessus,
notre esprit divague moins et on est plus focus sur les mouvements et enchainement qu'on va faire.
après, quand j'ai des flips qui montent je fais abstraction et j'essaye de pas les nourrir avec d'autres pensées.
je me recadre et me concentre sur la grimpe.
et puis des fois, on est pas dedans.
y a des jours où c'est pas le jour où on flippe même dans des voies faciles ou qu'on a déjà fait. où on grimpe comme une grosse merde, mais bon c'est comme ça.
là faut juste accepter qu'on est pas dans notre meilleur jour. c'est comme ça et demain sera mieux..
j'ai fait une sortie comme ça y a pas longtemps, pas à l'aise, à flipper dans du 5c,
j'y suis allé mollo, j'ai pas fait beaucoup de voies parce que j'ai sentie que ça le faisait pas.
je crois qu'il faut pas forcer le truc quand c'est comme ça, c'est un coup à faire des conneries et se faire mal

Un coup de musique magique, et tout les exploits sont à votre portée. ( Ptete pas, m'enfin, ca permet de relativiser et de focus )

la peur fait partie de notre activité, parce quelle présente des risques, s'est pour que l'on hésite à engager un mouv,

la conti mental ça pourrait se travailler avec des exerccices de visualisation (une flamme par exemple) et de concentration type méditation ou relaxation. ça permet de rester serin et de contrôler la monté du stress dans l'action.

ensuite il faudrait une confiance aveugle dans son assureur pour ça bah grimpe en moule avec un bandeau sur les yeux, si tu y arrive fait un essai en tête dans du 4 pour limiter la casse.

c'est un peu bateau mais ça marche bien.

après j'dis ça mais vu le peu de falaise que j'fait... j'peu pas te donner d'autre conseil.

pour le trad bah la oui faut avoir confiance.

mais j'me prépare déjà mentalement vu que c'est le truc que j'voudrais faire (le trad)

c'est un peu embrouillé tout ça

blymonkee a écrit:ça pourrait se travailler avec des exerccices de visualisation (une flamme par exemple) et de concentration type méditation ou relaxation.

je veux bien que tu développes ça... j'ai fais beaucoup de plongée, de spéléo sousmarine (j'ai vu les calanques de l'intérieur, calmés hein ) ), d'apnée... et d'un coup je me rend compte d'un pont tellement évident et gros qu'il y a vraiment que moi pour l'avoir pas vu.

tu as du matos un peu théorique là dessus ?

Pourquoi grimpe-t-on mieux avec des gens avec des compétences et une technique supérieurs aux nôtres? secret

franchement moi c'est le contraire, mon binôme meilleur, expérimenté, local, connaissance des toutes les voies du cailloux de chez nous, ancien de compet, etc... me tire vers l'avant sur le côté technique.

quand je rentre en franche comté et que je fais la petite matinée avec frangines et beaufs, c'est moi ''le spécialiste'' de la grimpe, je pose les moules, j'explique des trucs, je motive le monde, etc.

je suis 1000 fois ''meilleur'' ces jours là.

en fait j'ai juste pas le choix.

Même si il y a pas de solution magique (j'imagine grimper grimper encore, se mettre en situation stressante sans que ce soit trop craignos et recommencer)
@blymonkee
Pareil, tu peux détailler un peu la relaxation avec la visualisation, ça à l'air intéréssant,

Pour la concentration sur la grimpe, j'en doute pas le meilleur exemple, c'est que lorsque je veux pratiquer le vol, j'ai plus de mal à tout lacher depuis le haut d'une voie à mon niveau, que de tout lacher en me lançant dans une voie physique au delà de mes capacités (je dis une voie physique, car il y a des voies ou je ne comprend simplement pas comment on peut faire le pas), mais même si j'ai une certaines confiances dans mes coinceurs, je vais pas me mettre au taquet sur coinceur (ne serait-ce que pour avoir des points de repos ou je peux poser un coinceur)

Pour le binôme, Je dirais que c'est les deux, avec un bon binôme on peut se permettre de tenter des choses soit en second, voir en tête (Si ça dérange pas le binôme de refaire la voie pour aller récuperer le matos que tu y as laisser) et surtout c'est vrai que je suis sensible à l'état mental du/de là partenaire, par contre c'est aussi une excuse pour abandonner, ou passer en second

Pour l'exercice de la flamme, cela consiste à fermer les yeux, se détendre puis, visualiser une flamme, dans les moindres détails. Le but du jeu est de la voir s'éloigner lentement, jusqu'à ne plus la voir du tout. C'est super dur. ( Ca fait bosser la patience aussi :p )
Si vous avez des exos du style, je suis preneuse

c'est vraiment une grosse part de la grimpe le mental.
c'est un sport où l'on se retrouve face à ses peurs et ses propres limites,
que l'on doit dépasser.
et je crois que c'est aussi ça qui nous attire dans la grimpe, en plus de la perf physique et l'attrait d'être dans la nature.

je crois qu'avoir pratiqué d'autres disciplines extremes (comme la moto trial et enduro entre autres) m'aide beaucoup dans l'escalade.
car en bécane, la chute fait partie du sport aussi, et des grosses gamelles j'en ai pris un paquet.
je crois que ça m'a appris à "débrancher le cerveau" comme on dit,
non pas que l'on fonce tête baissée comme un bourrin complétement inconscient du danger en faisant n'importe quoi,
mais c'est juste que l'on écoute plus cette peur.

Tout ce qui est méditation, sofro, etc.. c'est super efficace.
mais y a un sacrée tri à faire dans tout ces trucs parce qu'il y a un paquet de trucs new age un peu bidon.

les visualisations sont un bon support car elles aident l'esprit à se reconcentrer sur quelque chose de precis,
ça évite que l'esprit divague et continue à entretenir les pensées de peur.
parce que quand on commence à barjoter ça va vite crescendo.

tu peux déjà essayer un truc tout simple,
te concentrer sur ta propre respiration, en inspirant/expirant doucement et profondément,
et visualiser comme une petite bille trés dense et trés trés lourde (comme une bille d'acier) qui, partant de la tête descend tout doucement dans ton corps jusqu'à arriver dans ton ventre.

(j'entends déjà les rationnels et cartésiens pouffer dans leur coin )

autre bon truc, le slackline, super pour l'équilibre déjà, et en plus super pour la concentration et le mental.

pour sesska et nobody, gronchon a très bien expliquer l'exercice de la flamme.

mais y a encore plein d'autre truc comme la respiration par le nombril. en gros tu inspire par la bouche ou le nez ( a votre convenance) ensuite il faut visualiser le souffle descendre, traverser le tors et l’abdomen jusqu'au nombril et avoir l'impression d'expirer par celui ci. j'sais pas si s'est claire? (mais faut tout de même expirer vraiment par la bouche si non j'suis par responsable des conséquences )


bon ça c'était pour la concentration.

maintenant pour la relaxation:
(attention pavé)

allongé sur le dos bras et jambes écartés du corps. faut prendre conscience de son corps en contact avec le sol partie par partie.

le pied, le mollet la cuisse puis l'autre jambe, ensuite la main, l'avant bras le bras puis l'autre coté,
ensuite la tête les épaules, le dos,le bas du dos, les hanches, les fessiers.

c'est pas fini:

ensuite il faut retendre (sensation de relâchement total) chaque partie du corps en détail

à droite: les orteils, la plante du pieds, le dessus du pieds, le talon,la cheville, le mollet, le genoux, la cuisse, la hanche.

ensuite la même à gauche.

à droite: les doigts, la paume, le dessus de la main ( en contact avec le sol), l'avant bras, le coude, le bras, l'épaule.

la même à gauche.

ensuite: le cuire chevelus, le visage, la bouche entre ouverte, langue libre au milieux de la bouche, la nuque, le dos, toute la colonne vertébrale.

normalement j'ais rien n'oublier mais c'est pas encore fini.

le mieux pour faire ça c'est d'être allonger au sol sur un tapis enrouler dans une couverture pour être au chaud.
il faut s'entendre prononcer à voix calme la partie que l'on détend au fur et à mesure dans l'ordre.

après normalement vous allez bailler un peu, penser a quelque chose de positif et si tout ce passe bien vous referez surface un bon quart d'heure après complètement détendu et calme

voilà c'est la fin

encore d'autre?

rockhard a écrit:

autre bon truc, le slackline, super pour l'équilibre déjà, et en plus super pour la concentration et le mental.

Je vais surement en acheter une, (un ? ) mais j'ai peur de m'en lasser au bout de deux semaines

impossible de se lasser de la slack plus tu progresse plus tu essais de truc nouveaux les possibilités sont infinies la dessus.

Triple salto arrière cambré puis une lévitation de 3 minutes pour terminer sur un allé retour en poirier uniquement avec les petits doigts.

Gronchon a écrit:Triple salto arrière cambré puis une lévitation de 3 minutes pour terminer sur un allé retour en poirier uniquement avec les petits doigts.

Intéressant ce sujet, quand de mon côté je me demande comment rester zen sur une seule longueur en tête !
Quand je sens le "coup de flippe" monter, que je suis sur le point de perdre les pédales, je me concentre sur ma respiration. Vu les commentaires, ça a l'air d'être un truc assez banal.
J'ai l'impression que le stress ça fait presque bloquer la respiration, et je crois bien que mon petit cerveau (même pas reptilien, dommage) préfère quand mes poumons lui envoient beaucoup d'air... enfin on s'en moque des explications pseudo-scientifiques, hein !
Donc je me mets à respirer amplement, j'expire bruyamment comme un coureur, et au bout de 4 ou 5 respirations le gros stress s'éloigne et ne laisse que le petit stress dans ma tête : celui-là est beaucoup plus sympathique, c'est celui qui m'aide à ouvrir les yeux et à trouver les *** de prises de pied que le gros stress me cachait.
Voilà... Pas très original mais ça a déjà marché une paire de fois.

moi je m'aperçois que je suis très ledg' niveau mental.

pas forcément les vols, là ça va, je me mets très bien en mode ''no brain'', mais plutôt sur la durée de la concentration.

je commence la voie en allant doucement, en profitant bien de la mobilité des chevilles, en travaillant les prises de mains, en repérant les repos, je focalise bien sur les pieds, on pointe bien, talon en haut, etc... mais dès que je rencontre un pas qui me bloque un peu... pof!

c'est le mode panique qui monte, je bourrine sur les bras, je force l’allonge comme un goret, je dégaine n'importe où, j'arrive mauvaise main, mon visu se résume à la prise d'après, je passe en mode survie, je jette n'importe où, n’importe comment (jetter dans du 6, faut quand même être un peu con) je rippe et je me vautre

je sais pas trop comment bosser ça (fin si, grimpergrimpergrimper).

Je suis d'accord avec petite verte, la respiration peut jouer un grand rôle dans la concentration. J'ai déjà remarqué que prendre 2 ou 3 grandes bouffées d'oxygène permet de se recentrer sur soi et d'oublier ce qui nous entoure, pour un temps.
Mais est-ce-que ca aide à tenter un pas dur quand on ne le sent pas? Pas sûr.

Je dirais que la méthode "bon tant pis je le tente et on verra bien si je me boîte" est assez efficace. Il faut rapidement se demander : "est-il plus important pour moi de passer ce pas ou de renoncer en conservant mon intégrité physique?" Et après on se lance ou pas

ce qui me saoule c'est de commencer à 100%, et de passer à 50,20, 3% au bout de quelques pas... une sensation de ''partir en guenille'' inexorablement et de rien pouvoir faire contre.

c'est super pas agréable et ça me flingue une grande partie du plaisir. des fois je commence même à angoisser avant de monter (autant dire que la perf est au rendez vous dans ces cas là )

Ce qui me bouffe c'est que je me sèche comme une merde sur un 6b... mais au final il me reste toujours assez de bras pour faire un peu de bloc derrière ou bosser dans du dévers, etc... donc c'est vraiment psychologique.


par contre c'est surtout en salle, sur cailloux ça me le fait moins, heureusement (saloperie de résine, saloperie de pluie!)

désolé de squatter le topic de nobody, mais ça fait partie de mes grands questionnements du moment... je sais pas comment m'en sortir, mais je sais que c'est la clé pour ''décoincer'' la progression du moment.

Moi, j'ai perdu tout mon mental d'un coup hier... J'étais au challenge national handi-escalade (sélectif pour les championnats d'Europe). Arrivée à ma voie de finale, je me suis laissée impressionnée. C'était typé bloc et y avait plein de prises à aller chercher loin et en plus des prises qui tenaient pas des masses en léger dévers. Du coup, je me suis laissée impressionnée par la voie et dès le début j'étais pas bien. J'aime eu la jambe qui tremble pour la 1e fois de ma vie en moul' (les compét' handi se font en moul)... J'ai même loupé le repos de la voie et j'ai en plus eu un problème de communication avec mon guide du coup, j'ai pas fait le pied-main et j'ai touché la prise suivante du bout des doigts (réglette), mais ça n'a pas suffit...

Je sais vraiment pas ce qui m'a pris. Je pense que j'étais pas assez concentrée. C'est vrai qu'en ce moment psychologiquement c'est pas la joie et du coup, ça se ressent niveau mental...

Dans le magazine Grimper de juin il y a un article sur "Yoga et escalade" où Martina Cufar et Nina Caprez expliquent ce que le yoga leur a apporté (préparation mentale surtout, mais aussi des bénéfices physiques avec les postures, la respiration et les assouplissements).
C'est peut-être une bonne solution...

Roxynette a écrit:Moi, j'ai perdu tout mon mental d'un coup hier... J'étais au challenge national handi-escalade (sélectif pour les championnats d'Europe). Arrivée à ma voie de finale, je me suis laissée impressionnée. C'était typé bloc et y avait plein de prises à aller chercher loin et en plus des prises qui tenaient pas des masses en léger dévers. Du coup, je me suis laissée impressionnée par la voie et dès le début j'étais pas bien. J'aime eu la jambe qui tremble pour la 1e fois de ma vie en moul' (les compét' handi se font en moul)... J'ai même loupé le repos de la voie et j'ai en plus eu un problème de communication avec mon guide du coup, j'ai pas fait le pied-main et j'ai touché la prise suivante du bout des doigts (réglette), mais ça n'a pas suffit...

Je sais vraiment pas ce qui m'a pris. Je pense que j'étais pas assez concentrée. C'est vrai qu'en ce moment psychologiquement c'est pas la joie et du coup, ça se ressent niveau mental...

Tu es mal voyante ?? :O

Gronchon a écrit:

Tu es mal voyante ?? :O

Oui.

attend... arrête moi si j'me troupe t'était à Bercy?